Les Grecs sont hospitaliers même s’ils peuvent paraître distants au premier abord. Il est d’usage de débarquer chez des amis à l’improviste même tard le soir…
S’ils voient qu’ils dérangent ils ne s’incrusteront pas. Mais il est quand même recommandé d’offrir des rafraîchissements, des fruits et des «glyca» (desserts sucrés, confitures etc).
Le temps ne compte pas, tout simplement parce qu’on n’en est pas le maître. C’est pourquoi il n’est pas d’usage de faire des plans à plusieurs jours. «On verra» est la réponse convenue quand vous voulez planifier votre emploi du temps. Il est donc fortement conseillé d’oublier votre agenda.
Les Grecs sont fiers d’être Grecs. Ils sont conscients que leur culture a façonné la nôtre. Il est maladroit de les cantonner au rôle d’habitants d’un petit pays englués dans une crise économique dont ils considèrent qu’ils ne sont pas responsables.
Les Grecs restent européens. La Grèce de carte-postale s’estompe d’année en année mais les Cyclades résistent bien.
Les Grecs sont orthodoxes. La religion d’état a façonné la société et exerce toujours une influence sur les esprits. Il est toujours spectaculaire d’assister à un office religieux orthodoxe dont les ors et les pompes sont très dépaysants.
Les Grecs sont orientaux. C’est un sujet délicat, surtout si on les assimile aux Turcs leurs voisins honnis dont ils n’ont eu à subir que des malheurs au cours de l’histoire. Mais il y a souvent en Grèce une ambiance levantine que seul un étranger peut capter et apprécier telle la liqueur âcre et sucrée d’un café… grec (qu’on n’appelle plus turc depuis l’invasion de Chypre).
La meilleure façon d’être grec est de faire comme eux :
Chantez et dansez et oubliez tout le reste! Et soyez prudents en abordant les sujets qui fâchent: les Turcs, les Albanais et Mme Merkel !